Depuis le début de notre action, nous avons reçu beaucoup de lettre de soutien et d'encouragement de la part d'associations ou d'artistes indépendants comme : Ballapapass, Haut les mains ( monocycle à Ris Orangis), la Fédération française de yo-yo et de diabolo, Rien n'est Hacky ( footbag à Paris), Diabolo and Co, Jonlargonne à Bordeaux, les Noctambules, le cirque du bout du monde, L'écho râleur, et beaucoup d'autres.
Suite à l'expulsion du 24 rue de l'Est, nous avons demandé aux gens du quartier de signer une pétition, plus de 700 signatures en un après midi.
Nous nous renseignons partout où nous allons pour connaître l'avis de la population urbaine, et nous sommes aperçue que la jonglerie fascine petits et grands et que c'est utile pour le développement des enfants.
Tout les sentiments, comme la joie, la colère, l'amour, l'ennui, demandent à sortir du corps, et c'est normal. Seulement, il faut canaliser cette énergie pour ne pas voir se développer de stéréotypes, je pense aux jeunes des cités , car dans l'expression réside le coté unique de chacun d'entre nous.
La jonglerie est un art ouvert où toute idées est réalisable : si j'aime le vélo, je peux jongler avec 3 selles ou 3 roue, je suis libre !
De récentes études soulignent, selon l'article For a bigger brain, juggle – 21Janvier 2004-AFP-, les bienfaits physiologiques de la jonglerie : amélioration de la concentration, de l'agilité, des connections neuronales entre les 2 hémisphères. C'est aussi un anti-stress.
Il faut aussi souligner les bienfaits éducatifs comme la valorisation de la personne et de ses capacités constructrices, l'apprentissage ET l'application des mathématiques et de l'anglais.
Les arts du cirque, très populaires auprès des jeunes en difficultés d'intégration, est une façon particulière de pratiquer une activité physique tout en privilégiant l'expression artistique, la créativité, l'esprit de groupe et d'entraide.